
Quand l’Addiction ou le trouble alimentaire mène la danse de ta vie….
Avoir un corps addictif
Je fais partie de ces gens qui ont beaucoup de volonté mais j’ai un corps qui lui est très addictif. J’ai commencé à fumer à 12 ans. D’une simple cigarette mentholée pour s’amuser je suis très vite passée à un paquet par jour. Dans les années 80, c’était très courant de fumer. On commençait seulement à voir les dégâts du tabac. Je devais souvent me priver pour m’acheter mon paquet. Le plaisir est très vite devenu un sacrifice financier.
Grâce à mon égo mal placé et à un pari entre potes, j‘ai réussi à arrêté vers mes 16 ans. J’ai repris vers 30 ans pour palier à mon stress en pensant que je pouvais gérer la quantité sans souci, mais évidemment au bout d’une semaine j’étais à nouveau à un paquet de 30 par jour. J’ai réussi à stopper totalement pour ma grossesse. Puis j’ai repris tentant à nouveau le pari du « mais si maintenant je gère » et évidemment : je gérais rien. Aujourd’hui ça fait plusieurs années que j’ai arrêté et je ne souhaite pas tenter la moindre taffe car je sais que je suis dépendante et le resterai à vie. Grâce à l’énergétique et la spiritualité, mon hygiène de vie actuelle est particulièrement saine et me permet donc de gérer autrement le stress du quotidien.
L’anorexie : une dépendance vicieuse
J’ai toujours su que je n’étais pas du style à prendre un bonbon et à refermer le paquet jusqu’au lendemain, surtout si je le trouvais bon. Petite, j’étais plutôt du genre à en ingérer une grosse poignée quitte à finir au lit avec une belle crise de foie… Pourquoi en aurait-il été autrement avec les cigarettes. J’aimerai ne pas être addictive mais je le suis donc c’est tolérance zéro pour moi.
Vers mes 30 ans j’ai appris après un énième examen médical que je souffrais d’anorexie depuis ma naissance. Physiquement j’avais toujours été assez mince et élancée mais j’étais assez lourde en terme de poids. Et j’avais toujours eu des problèmes d’indigestion, de crises de foie ou de migraines digestives, donc je faisais attention à ce que je mangeais parce que j’avais la phobie de vomir. J’étais très vite passée des maux de ventre au indigestions et migraines digestives. Mais j’étais très très loin de m’imaginer que derrière tout cela pouvait se cacher un trouble alimentaire telle que l’anorexie.
Le fait d’être diagnostiquée m’a permis de faire un travail personnel et de comprendre à quel point mon corps faisait corps avec mes émotions et à quel point celles-ci influaient sur mon système digestif. Cette maladie avait pris racine avant ma naissance. Et chaque souffrance émotionnelle me conduisait d’une manière ou d’une autre à la restriction alimentaire. C’était mon conditionnement. J’ai eu la grande chance de ne pas aller trop loin dans cette maladie et de trouver, après 30 ans de traitements, une alimentation tout à fait normale et équilibrée. Je resterai toujours anorexique au fond de moi, je dois donc rester vigilante quand je fais face à une douleur émotionnelle.
L’addiction médicamenteuse : la béquille qui tue
Ma dernière addiction mais pas la moindre fût celle aux médicaments… Et oui, les médicaments sont d’une grande utilité, voire vitaux. Mais attention à force d’utiliser certains médicaments comme béquilles parfois on oublie que l’on a deux jambes. Par facilité, par dépit, par désespoir, par douleur, par manque de soutien, peu importe comment ça arrive mais parfois, un jour, on veut oublier de ressentir, de penser, puis on oublie le quotidien, les proches et parfois même de vivre. Et en un rien de temps j’étais devenue dépendante. Je n’avais pourtant rien d’une junkie. J’avais une très belle maison, un taf, une fille, un mari… enfin tout ce que beaucoup auraient envié…
Cela a commencé après une lourde opération et des douleurs incessantes, puis ce fut pour arrêter de faire des cauchemars, puis ce fut parce que c’était plus simple. Jusqu’à la première overdose qui est plutôt passée inaperçue, personne ne se rendait compte de rien. Je pense même que pour certains c’était plus facile au quotidien. Mais il y a eu la deuxième overdose, qui était bien plus un ras-le-bol, et là ce fut le choc pour mon entourage. Grâce à l’une de mes meilleures amies, à ma doctoresse de l’époque et à mon papa, je suis toujours là et j’ai pu stopper définitivement ce poison qu’est l’addiction médicamenteuse.
J’ai beaucoup de chance parce qu’à ce moment-là j’avais une amie qui était passée par la dépression et qui s’en était sortie. Elle m’a aidé bien plus que n’importe quel psy parce qu’elle comprenait parfaitement ce que je vivais, elle savait comment me parler et parce qu’elle était un témoignage vivant qu’on pouvait s’en sortir. Alors oui c’est important de se faire aider par des professionnels, notamment des psys et c’est aussi important de pouvoir échanger avec des gens qui sont passés par là. Tout comme c’est important d’apprendre à évacuer son stress et d’apprendre des techniques pour prendre les choses de la vie avec plus de hauteur.
Je suis sortie de mes addictions
Qu’il s’agisse de troubles alimentaires, d’addiction au tabac, d’alcoolémie ou d’accoutumance aux médicaments, nous ne sommes pas tous égaux. Certains, dont je fais partie, sont naturellement addictifs, et dans ce cas il faut être vigilant. Il faut comprendre que si on commence, notre esprit, notre corps, en redemandera et que ce sera un enfer de lui dire non. Dans un premier temps, c’est toujours sympa et on pense toujours gérer mais c’est pour mieux plonger dans l’enfer.
Comme certains ou certaines d’entre vous, j’ai été diagnostiquée hypersensible et empathe. Et pour couronner le tout j’ai du apprendre à vivre avec ma médiumnité et mes fonctionnements d’intuitive mental. Ces particularités ne sont pas évidentes à apprivoiser et m’ont souvent poussées dans les démons de l’addiction. Ces addictions font partie de mon passé mais je sais que je resterai addictive toute ma vie et que ce ne sera jamais une solution. Depuis un certain nombre d’années pour m’aider à gérer les épreuves de la vie et mes particularités d’hypersensible, j’ai appris à prendre soin de moi au quotidien grâce aux thérapies énergétiques et à la méditation. Je peux en abuser autant que je veux, il n’y aura pas d’effets indésirables !
Si vous traversez une situation similaire à celles évoquées, alors en premier lieux je vous dirai qu’il faut faire appel à un médecin spécialisé dans le domaine de l’addiction. Puis je vous dirai n’ayez jamais honte, vous n’êtes pas seul, il y a certainement quelqu’un autour de vous à qui vous pouvez vous confier ! Et si ce n’est pas le cas, il y a de super associations. Et enfin je vous dirai que les thérapies et soins énergétiques sont un complément indispensable pour vous aider au quotidien et pour enrayer certains des mécanismes de l’addiction.
Misia – Alchimies des énergies


Misia Alchimiste Chamane
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